Depuis des années le traitement des infections à E. coli repose sur l'utilisation de molécules antibactériennes. Ce choix a été fait principalement sur des critères de sécurité et d'efficacité de ces molécules mais aussi du fait de la pénurie qui menace les traitements existants. Le choix de ces molécules a entraîné un nombre important de dérivés dont les effets indésirables sont aussi nombreux qu'inconfortables à l'exception de la vancomycine qui est très bien tolérée. Il en résulte de très nombreuses infections à dont la fréquence ne cesse de croître dans les hôpitaux belges. Le rapport sur les infections nosocomiales publié par l'INAMI en septembre 2015 a confirmé ce constat en soulignant que les infections nosocomiales ne sont pas moins fréquentes et plus graves en Belgique qu'en France ou en Allemagne. Le traitement antibiotique de ces infections est d'autant plus nécessaire que leur fréquence est plus importante et que le nombre de patients porteurs d'une bactérie résistante aux antibiotiques est en augmentation. L'usage de vancomycine en première intention comme antibiotique de choix est donc devenu un dogme.

Méthodes

Pour évaluer les effets indésirables liés à l'administration de vancomycine et comparer la prévalence des infections à avec la France ou l'Allemagne, les auteurs ont utilisé la base de données de la Belgian Antimicrobial Surveillance Program (BASP), qui regroupe les prescriptions des hôpitaux belges concernant les médicaments anti-infectieux.

Ensuite, les auteurs ont utilisé les données du registre de l'INAMI pour évaluer la fréquence des infections à au cours des cinq dernières années. Ils ont utilisé des modèles de régression pour comparer les différents traitements antibiotiques et pour comparer la fréquence de ces infections en fonction de la prescription de vancomycine.

Enfin, les auteurs ont comparé les taux de mortalité liée aux infections à entre la Belgique et la France ou l'Allemagne et entre la Belgique et la Suisse, pour pouvoir comparer le taux de mortalité globale des infections à

Objectif de l'étude

L'objectif de l'étude était d'évaluer la fréquence des infections à et de faire la comparaison avec la France ou l'Allemagne.

L'étude a été réalisée entre 2011 et 2014, pendant la première vague du syndrome de l' résistant aux antibiotiques.

Les auteurs ont recherché les causes des infections à en utilisant les données de la base de données BASP et les prescriptions des hôpitaux. Ils ont recherché les causes de décès et ont comparé la fréquence des infections à avec la France ou l'Allemagne.

Pour chaque infection, ils ont calculé le nombre de personnes qui en ont décédé, puis le nombre d'infections à rapporté aux personnes décédées. Enfin, ils ont calculé le nombre d'infections à rapporté aux décès des personnes décédées.

Les auteurs ont évalué la fréquence des infections à rapporté à la population belge en utilisant le taux de mortalité de la population belge et ont comparé la fréquence des infections à

Les auteurs ont comparé la fréquence des infections à avec la Suisse avec les données de 2007-2013 du registre national.

Méthode

Les auteurs ont utilisé un modèle de régression pour comparer les différents traitements antibiotiques et les fréquences de ces infections selon les différents pays. Ils ont également utilisé les données du registre national pour comparer la fréquence des infections à entre la Belgique et la Suisse, en raison de la grande différence de prévalence des infections à

En outre, les auteurs ont comparé les taux de mortalité et les taux de décès des infections à entre la Belgique et la Suisse.

Pour les résultats relatifs à la prévalence des infections à , les auteurs ont utilisé les données de la base de données de la Belgian Antimicrobial Surveillance Program (BASP). L'utilisation des données de la BASP est rendue possible grâce à la participation volontaire des hôpitaux belges dans la base de données. Ils ont utilisé les données de la base de données pour les cinq dernières années.

Pour les données relatives à la fréquence des infections à , les auteurs ont utilisé le Registre national des causes de décès pour chaque pays de l'échantillon de la population belge. Ils ont calculé les taux de mortalité pour chaque pays et les ont comparés avec la France ou l'Allemagne.

Les auteurs ont comparé les fréquences des infections à avec la France ou l'Allemagne en utilisant les taux de mortalité pour chaque pays. Ils ont comparé la fréquence des infections à avec la Suisse. Pour chaque pays, les auteurs ont calculé le nombre d'infections à rapporté aux personnes décédées et ont comparé ces chiffres avec ceux du registre de la Suisse.

avec la Suisse avec les données du registre de la Suisse, en raison de la grande différence de prévalence des infections à

Pour les résultats relatifs à la fréquence des infections à

avec la Suisse, les auteurs ont comparé la fréquence des infections à avec la Suisse avec les données du registre de la Suisse. rapporté aux personnes décédées et ont comparé ces chiffres avec ceux du registre suisse.